Historique des Succès Musicaux en France depuis 1900 En Savoir Plus...
Label : Apple
Abbey Road
Album Blanc
Let It Be
Le label Apple fut fondé par les Beatles, en mal d'indépendance après cinq années de bons et loyaux services pour Parlophone. Apple, en France, reste lié à Pathé-Marconi. En conséquence, les références se placeront souvent dans la continuité de celles du label Odéon. Le premier 45 T anglais est Apple R 5722 (Beatles "Hey Jude / Revolution" paru le 30 août 1968), mais en France il est provisoirement sur Odéon (FO 127 et FOS 127) avant d'acquérir une référence Apple.
Année
Code
Artiste & Titre
1968
SP APF 501
Jackie Lomax : Sour Milk Sea
1968
SP APF 502
Mary Hopkin : Those Were The Days
(première édition sur Odéon FO 129). C'est la course ! Chacun ressent bien que ce titre, une remise au goût du jour d'un thème folklorique russe des années vingt commercialisé en Finlande dans les années 50, sera un énorme tube. Et c'est le cas : n°1 en Angleterre, n°2 aux USA. D'autant que la version de Mary Hopkin a été produite par Paul McCartney. En Angleterre, où la publicité comparative est autorisée, la version concurrente de Sandie Shaw ne fait pas le poids. En France, la concurrence est âpre. La version de Dalida, " Le Temps Des Fleurs ", triomphe haut la main, bien que talonnée par celle de la trop méconnue Tina et par celle de Mary Hopkin elle-même, la jeune Galloise l'ayant enregistrée en plusieurs langues. Signalons enfin l'existence d'une version russe par Ivan Rebroff.
1968
SP APF 503
Mary Hopkin : Le Temps Des Fleurs
(première édition sur Odéon FO 131).
1968
SP APF 504
Beatles : Hey Jude / Revolution.
Les plus grands génies eux-mêmes peuvent commettre des gaffes ! Paul McCartney s'en mord encore les doigts... Son ami John Lennon venant d'annoncer son intention de divorcer de Cynthia, mère de leur fils Julian, Paul décide de rendre visite à la jeune femme et au fiston. En route, il compose dans sa tête une chanson pour Julian, "Hey Jules". Mais la sonorité du titre ne l'emballe pas, et il modifie légèrement le prénom en "Jude". La chanson sort rapidement en 45 tours... mais, hélas, en allemand, "Jude" signifie "juif". Inutile de dire que la chanson fit couler beaucoup d'encre. la face B, beaucoup de sueur : le 30 mai, John Lennon, désormais accompagné de Yoko Ono, enregistre une chanson simplement intitulée "Revolution". Vers le milieu du morceau, qui durait déjà une bonne dizaine de minutes, John et Yoko abandonnent la forme rigoureuse et traditionnelle d'une chanson pour improviser, enregistrant tout ce qui pouvait leur passer par la tête, phrases ou bruits divers. A la fin de cet enregistrement, il fut décidé de le scinder en deux, la première partie devenant "Revolution number one". A la recherche de sonorités nouvelles pour sa voix qu'il n'appréciait guère, John enregistra couché sur le plancher du studio. A ceux qui, depuis, se demandent qui a bien pu prononcer le fameux number nine, indiquons qu'il s'agit simplement de l'extrait d'un questionnaire. Examen scolaire, pour le permis de conduire ou beaucoup plus probablement examen d'entrée pour une école de musique. Rapidement, il s'avéra que "Revolution number one" n'était pas assez commercial pour figurer sur un 45 T, fût-il placé en face B. Il sera donc proposé sur le double 33 T des Beatles devant paraître fin novembre, tandis qu'une troisième version sera réalisée du 9 au 12 juillet afin de figurer sur le même 45 T que "Hey Jude".
1968
SP APF 505
The Iveys : Maybe Tomorrow
1968
SP APF 506
James Taylor : Knocking 'Round The Zoo
1968
SP C006 90373
Jackie Lomax : New Day
1968
SP FO 148
Beatles : Ob-La-Di, Ob-La-Da.
Tentative de reggae blanc, paradoxalement (car il semble "facile"), "Ob-La-Di..." est un titre qui fit souffrir musiciens et ingénieurs du son. Pour certaines sessions de ce morceau de Paul, les Beatles se sont retrouvés à quatre dans le même studio. L'atmosphère était tendue, ce qui peut s'expliquer lorsqu'on consacre près de deux semaines sur une même chanson, et il y eut même une déplaisante remarque de Paul à l'encontre de George Martin : à ce dernier qui lui expliquait que telle version ne convenait pas, Paul lui répondit un "Enregistre le toi-même " fort irrité! Geoff Emerick, épuisé et déçu par le comportement des artistes, quittera même son job en plein milieu d'une séance. Autre anecdote révélatrice, un technicien se souvient avoir demandé à George de baisser le volume de sa guitare car elle saturait et s'être fait répondre sèchement : "On ne parle pas comme çà à un Beatle"! En Grande-Bretagne, aucun titre de l'Album blanc ne fut exploité en 45 T, ce qui justifia une pléthore de versions de " Ob-La-Di, Ob-La-Da " : les Beatles eux-mêmes n'étant pas en compétition, tout autre artiste avait ses chances! C'est le groupe Marmalade qui triompha, portant le titre au sommet des hit-parades, laissant loin derrière les versions des Bedrocks et de Arthur Conley. En France, en revanche, un single fut édité avec, en face B, "While My Guitar Gently Weeps". C'est le dernier 45 T français à porter une référence simplifiée, comme l'ensemble des publications Odéon. Désormais, tous les disques des Beatles, y compris les futures rééditions de leurs anciens disques, porteront une référence beaucoup plus complexe, celle des disques E.M.I.
1969
SP C006 04084
Beatles : Get Back.
On parle sans cesse de la brouille entre John Lennon et Paul McCartney, mais en réalité, la première brouille, violente, a eu lieu entre McCartney et George Harrison. Officiellement, les Beatles se sont séparés au printemps 1970. Or le groupe a éclaté une première fois en janvier 1969. L'évènement a été soigneusement dissimulé, car les Beatles représentaient une telle force économique, ne serait-ce qu'en terme d'exportations, que l'on peut considérer que la livre sterling a été sauvée grâce à eux. Annoncer la fin des Beatles en janvier 69 alors que des élections étaient prévues pour 1970, c'était mettre en danger la position d'Harold Wilson. Le manager des Beatles, mort durant l'été 67, n'a pas été remplacé. Paul McCartney s'est posé en leader provisoire. Et son idée, en janvier 1969, était de remettre les Beatles sur la route, pour reprendre concerts et tournées (les Beatles ne s'étaient pas produits en public depuis août 1966). D'où la formule Get back, c'est-à-dire Le retour. Retour aux Beatles première époque, qui donnaient un ou deux concerts chaque jour. Retour à une musique brute, sans fioriture. Or George Harrison, lui, ne voulait plus entendre parler de cette vie difficile et fatigante. Il veut rester chez lui, enregistrer en studio, méditer et se reposer ! A tel point que George refuse catégoriquement de donner des concerts, et quitte les Beatles. En janvier 69, la nouvelle reste secrète, mais le groupe n'existe plus. McCartney trouve alors une solution miracle : il invente le concept de "concert sans public". C'est-à-dire qu'il loue des équipes de cinéma, et pendant un mois, fait filmer les Beatles en répétition dans un studio. Comme çà, tout le monde était content : McCartney proposait effectivement une musique brute et pure, puisqu'elle était filmée, telle qu'elle, sans trucage. Et Harrison était soulagé, puisqu'il restait en studio, à Twickenham. Malheureusement le résultat est désastreux. Pour deux raisons : d'abord les Beatles ne peuvent plus se supporter. Ca fait dix ans qu'ils sont tout le temps ensemble, et ils en ont marre, ils veulent respirer. Ensuite parce que cela les dérange d'avoir une caméra sous le nez en permanence. Ces séances se sont terminées de bien curieuse manière : le dernier jour de tournage, les Beatles ont l'idée de donner un concert inpromtu sur le toit de leur immeuble, en plein centre de Londres... et sous la pluie ! Les gens dans la rue ont commencé à s'agglutiner : ils ne voyaient rien, mais ils entendaient. Si bien qu'au bout de dix minutes le quartier était entièrement bloqué, embouteillé. 40 minutes plus tard, le dernier concert des Beatles s'achevait après l'intervention, très polie devons-nous signaler, de la police. Le plus drôle de l'histoire est qu'il s'agit du concert le plus long qu'ils aient jamais donné, puisque, depuis 1963, aucune de leurs prestations publiques n'avait jamais excédé 35 minutes.
1969
SP C006 04108
Beatles : The Ballad Of John And Yoko.
Ce ne sont pas les Beatles au complet, mais seulement Paul et John qui chantent et jouent de tous les instruments. Rien d'étonnant, dès lors, que Paul, séparé des Beatles, ait enregistré son premier 33 T (1970) entièrement seul. Le fait que Paul ait assisté John pour l'enregistrement de "The Ballad Of John And Yoko", et que l'ensemble des Beatles ait accepté qu'un disque aussi personnel ait pu sortir sous le nom du groupe, témoigne des relations qui existent entre eux à l'époque, peut-être pas aussi mauvaises que l'on croyait, bien que tendues. Une curiosité : dans sa partie chantée, John interpelle "Christ !". Il ne s'agit pas véritablement d'un sacrilège ou d'un blasphème. C'est un peu l'équivalent, dans la langue française, de "Oh mon Dieu". Pas de quoi fouetter un chat ni faire piquer une crise cardiaque au Pape. Pourtant, en Australie, grâce à un mixage spécial, un coup de ciseaux bien placé, et le mot "Christ" a disparu de la chanson.
1969
SP C006 04266
Beatles : Something / Come Together.
Deux tubes, sinon rien ! Avec "Come Together", John Lennon avait (un peu trop) tiré sur la corde. Il avait également failli appuyer sur la gâchette : dans la version prévue initialement, il chantait shoot me, shoot me (tirez-moi dessus, tirez-moi dessus). Ce que fit l’assassin Mark Chapman en décembre 1980. Mais George Martin, le producteur des Beatles, avait considéré que, là, c’en était trop des frasques de Lennon, et il avait gommé sur l’enregistrement le “me”; dès lors, on entendait uniquement shoot, qui pouvait passer pour une simple onomatopée ressemblant à un éternuement. Quant à la mélodie, elle était purement et simplement pompée sur celle d’un vieux morceau de Chuck Berry, “You Can Catch Me”. Ce plagiat éhonté eut pour conséquence un arrangement à l’amiable mettant John Lennon dans l’obligation d’enregistrer un album, simplement intitulé “Rock’n’roll”, et dans lequel il s’engageait à interpréter plusieurs titres composés par Chuck Berry, à titre de dédommagement. La formule “come together” (littéralement, “venez ensemble”) évoque indiscutablement la notion de réunion et de réunification, et fut employée, avant la chute du mur de Berlin, par les soldats de l’Est qui surveillaient, fin 1989, la foule massée devant la porte de Brandebourg pour assister à un mini concert de Crosby, Stills et Nash. “John Lennon aurait été content de voir ça”, commenta Graham Nash.
1969
SP C006 04353
Beatles : Let It Be
1969
SP C006 90020
Trash : Road To Nowhere
1969
SP C006 90099
Mary Hopkin : Goodbye
1969
SP C006 90361
Billy Preston : That's The Way God Planned It
Eric Clapton joue sur ce morceau.
1969
SP C006 90372
Plastic Ono Band : Give Peace A Chance
Le premier simple du nouveau groupe de John Lennon.
1969
SP C006 90587
Radha Krishna Temple : Hare Krishna Mantra
1969
SP C006 90693
Trash : Golden Slumbers / Carry That Weight
1969
SP C006 90719
Plastic Ono Band : Cold Turkey
1969
SP C006 90720
Billy Preston : Everything's Alright
1969
SP C006 90916
Badfinger : Come And Get It
1969
SP C006 90963
The Iveys : Dear Angie
Cette formation prend ensuite le nom de Badfinger
1969
SP C006 91624
Mary Hopkin : Que Sera, Sera
1969
SP C006 94036
Mary Hopkin : Un Prince En Avignon.
Cette superbe chanson de Jean-Pierre Bourtayre fut composée en hommage à Gérard Philipe. A l'origine, elle fut proposée à Mireille Mathieu, qui la refusa pour ne pas trop évoquer sa ville de naissance. Quelque temps plus tard, la chanson fut brillamment interprétée par Esther Ofarim, chanteuse israélienne, et par Mary Hopkin... pour finalement revenir en France, interprétée par la chanteuse canadienne Fabienne Thibault ! Il est possible que le succès obtenu par Fabienne Thibaut ait décidé Johnny Stark à revenir sur sa décision, et finalement Mireille Mathieu l’enregistra, vingt ans après qu'on la lui ait proposée.
1970
SP C006 04514
Beatles : The Long And Winding Road.
Phil Spector s'installa dans les studios d'Abbey Road du 23 mars au 2 avril 1970. Son traitement de "The Long And Winding Road", avec choeurs et grand orchestre (50 artistes au total), était bien éloigné du son "brut" souhaité par McCartney. Une anecdote révélatrice: quelque soit le nombre de pistes dont vous disposez, lorsqu'elles sont toutes occupées, on ne peut plus en rajouter. Et bien Phil Spector n'hésita pas à effacer une piste occupée par la voix de Paul, pour, à la placer, doubler la piste choeur et orchestre! Ulcéré, McCartney porta l'affaire en justice afin de dissoudre tout lien l'attachant encore aux Beatles, démontrant comment Spector et les autres Beatles avaient essayé de discréditer ses talents d'artistes. "The Long And Winding Road", à l'origine une ballade strictement interprétée au piano, était devenue une chanson de variété bien lourdingue. Il est d'ailleurs notable que "The Long And Winding Road" sortira aux Etats-Unis et en France en 45 T alors qu'en Angleterre la discographie s'arrête à "Let It Be" (indépendamment, bien sûr, de toute réédition).
1970
SP C006 90099
Mary Hopkin : Knock Knock Who's There.
Avec ce titre, Apple frappait fort : il représentait la Grande-Bretagne à l'Eurovision 1970.
1970
SP C006 91149
Plastic Ono Band : Instant Karma.
Un disque réalisé dans l'urgence : à la suite, pourquoi pas, d'un pari avec lui-même (le mot challenge n'est pas encore à la mode), John Lennon se met en tête de sortir un disque en 24 heures ! Dans les faits, il faudra quinze jours avant que le 45 T n'atteigne les boutiques. Mais quand même, il s'agit presque d'un record. Le 26 janvier, John implore George de venir poser sa guitare sur sa nouvelle chanson, "Instant Karma". Lorsque George Harrison arrive au studio, y sont déjà réunis le batteur Alan White, le bassiste Klaus Voorman (un vieil ami des Beatles qui avait conçu la pochette de leur 33 T "Revolver"), Billy Preston, cet Américain qui, au piano électrique, avait tenu le rôle de cinquième Beatles durant l'enregistrement de "Get Back" et du 33 T "Let It Be" dont la sortie est imminente, et un autre Américain, le producteur fou Phil Spector. La chanson est enregistrée dans la nuit. Et le 6 février, elle est disponible chez les disquaires britanniques. John Lennon, certainement, avait prit goût à ces séances rapidement expédiées : le 14 avril de l'année précédente, lui et Paul jouant de tous les instruments (donc, à deux Beatles au lieu de quatre) avaient enregistré "The Ballad Of John And Yoko", qui avait pu sortir le 30 mai.
1970
SP C006 91149
John Lennon - Plastic Ono Band : Mother.
Son psychiatre lui avait conseillé la thérapie du cri primal. Mais avait-il précisé qu'il fallait l'appliquer également en séance d'enregistrement ? La fin de cette (excellente au demeurant) chanson de l'ex-Beatle n'est qu'une longue plainte...
1970
SP C006 91161
Billy Preston : All That I 've Got
1970
SP C006 91253
Radha Krishna Temple : Govinda
1970
SP C006 91818
Doris Troy : Jacob's Ladder / Get Back
1970
SP C006 91883
Mary Hopkin : Think About Your Children.
A l'opposé de Badfinger dont Apple a visiblement bridé la carrière, celle de Mary Hopkin est garnie: elle publie en moyenne un à deux singles par semestre. Elle est l'artiste qui a le plus grand nombre de disques au catalogue Apple.
1970
SP C006 92064
Badfinger : No Matter What
1970
SP C006 92166
Billy Preston : My Sweet Lord.
Lorsque les Beatles se séparèrent, Lennon et McCartney avaient composé la quasi-intégralité des tubes du groupe. George Harrison, un seul : "Something". Impressionné par le gospel "Oh Happy Day", succès des Edwin Hawkins Singers en 1969, Harrison, alors dans sa période mystique, avait souhaité exprimer sa foi en chanson avec "My Sweet Lord", prière à la gloire de Krishna. Avant de l'enregistrer lui-même, il la confia au préalable à Billy Preston. Il est amusant de penser que si Billy Preston avait eu un tube avec "My Sweet Lord", George n'aurait peut-être pas enregistré sa propre version, et peut-être ainsi aurait-il évité de gros ennuis. Car hélas, sa mélodie rappelait celle, note pour note, d'un tube de 1963 : "He’s So Fine", interprété par le groupe black vocal féminin des Chiffons. De là à intenter un procès pour cause de plagiat, il n'y avait qu'un pas. Franchi lorsque la chanson eut envahi les hit-parades du monde entier! L'opération, en effet, risquait d'être juteuse. Après plusieurs années de procédure, le jugement définitif conclura au “plagiat non intentionnel”. Les Chiffons se paieront le luxe d'enregistrer leur propre version de "My Sweet Lord"... Quant à George Harrison, il racheta les droits d’édition de "He’s so fine" !
1971
SP C006 04692
George Harrison : My sweet Lord
1971
SP C006 04758
Paul McCartney : Another Day
1971
SP C006 04766
Plastic Ono Band : Power To The People
1971
SP C006 04791
Ringo Starr : It Don't Come Easy
1971
SP C006 04888
George Harrison : Bangla Desh
1971
SP C006 04940
John Lennon : Imagine.
L’auteur est certainement moins immortel que sa composition : lorsque Lennon fut assassiné (8 décembre 1980), on assista à une véritable “Lennonmania” presque aussi déferlante que la “Beatlemania” du milieu des années 60. La plupart de ses 33 T et 45 T furent immédiatement réédités, dont “Imagine” qui retrouva le chemin du hit-parade. Le titre avait été sommairement griffonné par John, dans un avion, au dos d’une note d’hôtel, à partir d’idées suggérées par son épouse Yoko Ono. La chanson fut achevée à leur domicile, et le célèbre piano Steinway sur lequel “Imagine” fut conçu, trouva acquéreur trente ans plus tard, en la personne du chanteur George Michael, qui proposa une enchère de près d’un million et demi de Livres sterling.
1971
SP C006 04982
Beatles : All Together Now
1971
SP C006 05183
Plastic Ono Band : Happy Xmas (war is over)
1971
SP C006 92073
Elastic Oz Band : God Save Us.
Deux compositions de John Lennon illustrent ce 45 T (il chante d'ailleurs sur la face B, Do The Oz). Ce single est destiné à attirer l'attention sur les risques encourus (plusieurs mois d'emprisonnement) par les étudiants responsables de la revue Oz considérée par la justice comme obscène.
1971
SP C006 92073
Ronnie Spector : Try Some, Buy Some
Le retour, avorté, de la femme de Phil Spector
1971
SP C006 92640
Mary Hopkin : Let My Name Be Sorrow.
Françoise Hardy enregistrera également ce titre en anglais.
1971
SP C006 92940
Yoko Ono : Mrs. Lennon
1971
SP C006 93159
Badfinger : Day After Day
1971
SP C006 93215
Yoko Ono : Mind train
1968
LP SMO 2051/52
Beatles : The Beatles (le "Double blanc")
1969
LP C062 04002
Beatles : Yellow Submarine
Il s'agit de la bando originale du dession animé portant le même titre.
1969
LP C062 04243
Beatles : Abbey Road
1969
LP C062 04433
Beatles : Let It Be
leur dernier 33 Tours a, en fait, été conçu avant "Abbey Road".
1969
LP C062 90019
Mary Hopkin : Postcard
Cet album inclut son tube "Those Were The days".
1969
LP C062 90490
George Harrison : Wonderwall Music
Bande originale du film.
1969
LP C062 90543
Billy Preston : That's The Way God Planned It
1969
LP C062 90877
Plastic Ono Band : Live Peace In Toronto
Le témoignage de la participation de John Lennon & Eric Clapton à ce festival le 13 septembre 1969.
1969
LP C064 90019
Mary Hopkin : Those Were The Days
1970
LP C062 04348
Beatles : Beatles Again (Hey Jude)
1970
LP C062 04389
Ringo Starr : Sentimental Journey
1970
LP C062 92132
Doris Troy : "Doris Troy"
1970
LP C064 04583
Ringo Starr : Beaucoup Of Blues
1970
LP C064 04703
John Lennon - Plastic Ono Band (Mother, etc...)
1970
LP C066 04394
Paul McCartney : McCartney
Séparé des Beatles, aprsè Georges, John & Ringo, Paul réalise son premier 33 Tours solo entièrement seul.
1971
LP C064 04810
Paul & Linda McCartney : Ram
1971
LP C064 04914
John Lennon : Imagine.
1971
LP C064 93234
Badfinger : Straight Up.
Malgré leur vaste succès populaire (trois tubes énormes : Come And Get It, No Matter What, Day After Day), on peut s'interroger sur l'étrange comportement de Apple vis-à-vis du groupe : au lieu de capitaliser sur un succès en publiant un nouveau single dans la foulée (appelé "follow-up" en terme de métier), la firme laissa passer plus ou moins un an entre chaque tube. A se demander si les "Fab' Four" n'étaient pas jaloux du succès de leurs petits protégés que la presse avait tendance à présenter, justement, comme les nouveaux Beatles.